Une grosse tête de loup, des flancs rougeâtres, une bande noire le long du dos et une queue touffue, voici comment les témoins ont décrit l’étrange créature qui a coûté la vie à 124 personnes. Personne ne peut cependant dire avec certitude de quel animal il s’agit. Plongeons nous dans cette suite de meurtres qui a effrayé les habitants de l’actuelle Lozère et fait naître la légende de La Bête du Gévaudan.
Les Premières Attaques et la Montée de la Terreur.
30 Juin 1764, alors que Jeanne Boulet, une jeune bergère, garde son troupeau, elle est brutalement attaquée par un animal étrange. Les rares témoins dressent très vite le portrait du coupable. Les témoins sont formels, ils n’ont jamais vu pareil animal. Certains le décrivent comme un loup de très grande taille, d’autres, moins catégoriques, ne peuvent affirmer avec exactitude de quel animal il s’agit. Le bruit court dans la région et quelques jours plus tard c’est au tour d’une adolescente de se faire attaquer. Cette fois-ci, le niveau de brutalité monte d’un cran et la bête tue pour la première fois. La peur gagne alors les habitants du Gévaudan, faisant naître des théories à foison. L’une d’entre elles évoque des attaques faisant suite à un châtiment divin. Une autre soutient une thèse criminelle et la possibilité que la bête soit un animal dressé pour tuer. Aucune de ces thèses n’est cependant privilégiée, le mystère sur ses motivations reste donc entier.
La traque de la bête
En à peine trois ans le nombre de victimes explose avec pas moins de 164 victimes sur le territoire du Gévaudan. Ce fait divers régional devient alors une véritable affaire d’état plaçant ainsi la Bête du Gévaudan au cœur d’une traque directement ordonnée par Louis XV. Ainsi entre 1764 et 1767, deux animaux sont abattus par les troupes du monarque.
Le premier, un gros loup, est abattu en 1765 par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France. Des témoins affirment reconnaître la bête responsable de ces assassinats abominables mais les meurtres ne cessent même après sa mort.
Près de deux ans plus tard, Jean Chastel, habitant du pays de Gévaudan, abat un animal apparenté à un canidé, que tout le monde s’accorde à désigner comme étant “La Bête du Gévaudan”.
Une théorie refait alors surface, celle de l’animal dressé pour tuer. Pour la soutenir, des habitants désignent Chastel comme dresseur de la bête. En effet, lorsque celui-ci se retrouve face à la bête sentant son heure s’approcher, cette dernière n’oppose aucune résistance. Donnant l’impression que la bête et son bourreau eurent été familiers.
Héritage de la Bête?
Depuis ce jour d’été 1767, aucune attaque de la bête n’a été recensée. Cependant de nombreux témoignages affirment qu’il n’est pas rare d’observer, une fois la nuit tombée, d’étranges animaux sillonnant les chemins de l’actuelle Lozère. Des attaques contre des animaux ont également été recensées. Réveillant de vieux souvenirs effrayants. Qui sont ces animaux qui rôdent en Lozère, une fois la nuit tombée? Peuvent-ils eux aussi se mettre à attaquer les humains? Est-ce le retour de la bête? Pumas, loups, gros chiens, nul n’a pu pour l’heure, identifier ces potentiels héritiers de La Bête du Gévaudan. Une chose est sûre, la bête suscite toujours la crainte des locaux…
La Bête du Gévaudan
Créature recherchée et extrêmement dangereuse.
Le dernier signalement date de Janvier 2020 en Haute Loire.
Si vous apercevez cette créature, n’agissez pas seul(e), contactez directement l’agence L’ultime frisson
La Bête du Gévaudan
Date de naissance: INCONNUE
Taille: TRES GRAND
Signes distinctifs: FLANCS ROUGEÂTRES, BANDE LE LONG DU DOS, QUEUE TOUFFUE, PATTES LARGES AVEC GRIFFES
Type: INCONNU
Sexe: INCONNU
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